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Bilan de lecture

Un confinement propice à la lecture

J’ai toujours été une grande lectrice, fana de bouquins d’aventure, d’ouvrages féministes, d’histoires de femmes, j’aime beaucoup me plonger dans la vie des gens via des ouvrages biographies et je suis plutôt bon public. Du polar aux romans à l’eau de rose, je suis en lecture comme en musique : éclectique ! Je ne me ferme à rien, j’aime simplement la découverte de plumes, qu’elles soient légères ou empruntes de fortes émotions. Le confinement m’a permis de battre mon propre records de lecture avec 6 gros bouquins dévorés en 2 mois !

Le livre sans nom – Auteur inconnu

Le speech : l’histoire se déroule à Santa Mondega, une ville d’Amérique du Sud oubliée du reste du monde, peuplée d’êtres monstrueux, infâmes et impies. Dans cette ville, mieux vaut choisir son bar et son acolyte de boisson, car les êtres – si on peut les appeler ainsi – qui peuplent la ville sont souvent très peu recommandables, mais encore faut-il réussir à tomber sur un véritable humain.
Santa Mondega voir débarquer serial killer sanglant bute toux ceux qui ont eu la malchance de lire un énigmatique livre sans nom, ou tout simplement ceux qui croisent son chemin. Le mec à la gâchette facile et on sait pas trop d’où il vient et ça restera une énigme. Ce qu’on sait, c’est que la seule victime ayant réussi à survivre à une de ses attaques ultra violentes, revient d’entre les morts ou presque, puisqu’elle sort d’un coma de cinq ans, totalement amnésique. Ajouté à cela deux flics très spéciaux, genre des gros pourris de chez pourris, avec un soupçon de moines férus d’arts martiaux, plus une pierre précieuse à la valeur inestimable et aux pouvoirs exceptionnels et pou finir, quelques clins d’oeil bien sympas à Seven et à The Ring. Ce thriller est carrément haletant, on se prend facilement à la lecture et au jeu du Bourbon Kid, l’assassin le plus redouté des USA.

Diffusé anonymement sur Internet en 2007, ce bouquin est le premier d’une longue série que j’ai commencé à attaquer avec un plaisir de malade.

L’oeil de la lune – Auteur inconnu

Le speech : Il s’agit de la suite du « Livre sans nom ». J’ai littéralement dévoré ce tome qui m’a encore plus éclatée que le premier ! Sincèrement, c’est une des meilleures histoires que j’ai lues jusque là ! Bourbon Kid dévoile enfin son histoire sordide, vampires, loups garous se battent entre des représentants de Dieu aux surnoms complètement WTG comme « Rodéo Rex », ancien prête chasseur de vampires. Ça part en sucette très rapidement, on est plongé entre passé et présent, moi qui adore approfondir les personnages ait été ravie de voir cette suite presque plus réussie que le premier bouquin. Alors les histoires de vampires etc..peuvent paraitre un peu nunuche, mais c’est écrit de façon tellement rock’N roll qu’on est plus sur un trip à la SIN CITY qu’autre chose, un régal à lire, je l’ai dévoré en 3 jours !

Une place à prendre – JK Rowling

Le speech : Sans doute le bouquin dans lequel j’ai eu le plus de mal à rentrer ! En gros, dans une petite bourgade d’Angleterre, à Pagford, un notable du nom de Fairbrother décède. Sa place est à prendre dans le conseil paroissial de la commune, sachant que celui-ci militait pour le maintien d’un quartier défavorisé, les Champs. Tandis que le président du conseil régissant celle-ci, Howard Mollison, un commerçant, souhaitait son rattachement à la toute proche ville de Yarvil, afin qu’elle soit détachée de Pagford. Par la même occasion, Howard Mollison entend bien faire voter le non-renouvellement du bail d’un centre de désintoxication dont les locaux appartiennent au conseil paroissial, et qui accueille principalement les habitants des Champs, ce qui permettrait à Yarvil d’en fermer définitivement les portes. Problèmes sociaux, politique, intrigues ce n’est pas du tout le genre habituel de l’auteure, plus connue pour écrire des romans d’aventure – qui ne connait pas tous les Harry Potter qui sont des merveilles à lire ? -. On ne l’attend pas forcément sur des thèmes plus sérieux et une écriture qui l’est tout autant. Quand j’ai lu le résumé, il y avait écrit « léger et drôle », « plein d »humour », mais après plus de 100 pages à essayer de trouver un mot drôle, j’ai commencé à me décourager. Fort heureusement, on entre finalement dans l’histoire et on s’attache aux personnages, très nombreux, et on arrive à une fin qui m’a vraiment marquée. Une histoire à lire, je ne pensais pas l’apprécier, mais il est fort, vraiment fort !

Quand sort la recluse – Vargas

Le speech : Un inspecteur, Jean-Baptiste Adamsberg, se penche sur un récent fait divers : la mort de trois octogénaires dans la région Nimoise, tous mordus par une araignée : la recluse. Au départ, c’est son collègue et ami, le policier Voisenet qui s’intéresse au fait qu’elle semble de retour en France. Mais comment une araignée, qui d’ordinaire timide et dont la morsure est blanche la plupart du temps, pourrait réussir à tuer 3 personnes âgées, qui se connaissent de surcroit ? L’araignée a-t-elle muté ? Ou peut-être qu’un crime étrange se cache derrière ces décès ? Adamsberg, d’abord seul sur l’enquête se fait suivre ensuite par son équipe, créant des tensions dans celle-ci. Sauf que cette enquête tourne très rapidement de façon étonnante, avec comme morale : ce qui ne semble pas être peut l’être lorsqu’on y regarde de plus près. À bouquiner d’urgence !

L’affaire Cendrillon – Mary Higgins Clark

Le speech : Mon Dieu, je lis Mary Higgings Clark depuis que je suis teen, j’ai adoré commencer ma jeune vie de lectrice par ses enquêtes légères et prenantes. Sauf que ça vieillit mal en fait…avec le temps, on se rend compte que les détails sont étouffants, et la légèreté que j’adorais auparavant s’est muée en lassitude.

Laurie Moran est productrice de l’émission « Suspicion », un programme de télé-réalité qui reconstruit des cold cases avec la participation des personnes proches des victimes, est la série-événement du moment. Laurie et l’avocat travaillant avec elle sur les affaires ont trouvé l’homicide idéal pour le second épisode The Cinderella Murder. La victime était la superbe Susan Dempsey, brillante jeune femme qui étudiait au sein de l’Université de Californie à Los Angeles. La belle s’est faite assassiner après une audition qu’elle devait passer chez la un grand réalisateur d’Hollywood. Retrouvée avec une seule chaussure à son pied, à quelques kilomètres de sa voiture seulement, la victime ne s’est peut-être jamais rendue à son audition, mais une chose est sûre, sa chaussure manquante marquera le nom de cette affaire. Celle-ci, irrésolue, les preuves disparaissant ou n’existant pas, hante la maman de Susan, ainsi que sa meilleure amie, qui ne ce sont jamais vraiment remise de sa disparition. L’enquête télé pourrait se révéler plus dangereuse que le meurtre qu’elle cherche à élucider, affaire à suivre !

Flash ou le grand voyage – Charles Duchaussois

Le speech : Ohlalallaa alors celui-là…mais je me suis RÉGALÉE ! Charles, jeune homme de bonne famille, décide de tout plaquer et de partir pour un trip à Katmandou. Son tour du monde se veut solitaire, libre comme l’air, volant au gré des opportunités. De Marseille au Liban, d’Istanbul à Bagdad, de Bombay à Bénarès, en bateau, à pied, en voiture, en tant que dealer ou passeur, Charles peu à peu se rapproche de Katmandou, son but ultime, qui est également la capitale de la drogue et des hippies (qui d’ailleurs ont été chassés dans les 60’s). Trafiquant d’armes à Beyrouth, il devient pendant quelques temps médecin et chirurgien au Népal pour soigner des paysans et des pauvres de l’Himalaya (vous verrez qu’il n’aura de toute façon pas vraiment le choix).

À Katmandou, c’est l’escalade, Charles qui a commencé à fumer au Maroc, il tombe totalement dans les drogues dures. De l’opium au hachisch qui font « planer », au « flash » de la première piqûre d’héroïne, le « grand voyage » se poursuit avec quelques petites doses de L.S.D (dont on apprendra qu’on ne peut pas faire d’overdose, c’est toujours bon à savoir ^^). Jamais peut-être un homme, sauvé in extremis, n’était allé aussi loin et n’avait pu revenir pour dire ce qui se passe là-bas. L’aventure de Charles, que dis-je ? L’épopée, méritent d’être lues, à défaut d’être vécues (et vaudrait sans doute mieux ne jamais le vivre…).

 

Cha’

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