Arrêt du tabac et vapoteuse : mon bilan après 1 mois

Il y a des choses dans la vie qui sont plus difficiles à faire que d’autres. Des espèces d’étapes rudes à surmonter, mais nécessaires pour l’amélioration de sa vie ainsi que de son quotidien.

De quoi je parle ? Eh bien ma jolie, je te parle de ma décision d’arrêter la cigarette, manie qui me suit depuis mes 16 ans. J’ai commencé à fumer en terminale lors des manifestations anti CPE (il y a d’ailleurs pas mal de trucs que j’ai expérimentés à ce moment-là 😉), cela fait donc 11 ans que je suis fumeuse, ce qui commence à chiffrer. Plus de 40 000 clopes sont passées dans mes poumons et je ne sais quelle quantité de goudron est venue se déposer sur mes bronches, ce qui m’a déjà occasionné des toux bien grasses dès le réveil.

Il parait qu’on quantifie le degré d’addiction au tabac en regardant combien de temps après le réveil la première clope est allumée, et pour ma part, j’actionnais le briquet 10 mn après le réveil, à jeun, avec un grand café noir dans le ventre. Autant te dire que je fais partie des grands drogués du tabac puisque je suis capable de m’enfiler 2 clopes avant de partir au boulot.

Pourquoi j’ai décidé d’arrêter de fumer ? J’avais déjà une petite graine qui était bien plantée dans ma tête, mais je n’arrivais pas à me résoudre à écraser ma dernière cigarette. Je crois bien que c’est ma kiné, une jeune femme adorable, qui m’a poussée à prendre cette décision en me parlant de mes soucis de bronchites chroniques et de ma voix déjà très éraillée par la fumée. Elle me disait que mes problèmes de bronches pouvaient vraiment s’empirer et dégénérer en emphysèmes (alvéoles pulmonaires endommagées), ce qui est irréversible…J’avoue que j’ai toujours eu peur de l’impact des cigarettes sur ma santé, moi qui ait une peur bleue de mourir – j’en fais même des terreurs nocturnes, c’est pour te dire – je trouve cela totalement incohérent de continuer à fumer alors que j’ai des tendances hypocondriaques. Qui plus est, tout mon entourage (Cédric, ma belle-famille, les copines…) ont toujours trouvé que je fumais trop…je n’ai jamais eu cette sensation et une visite dans une boutique allait bientôt me confirmer cela.

Je me connais que trop bien pour savoir qu’arrêter la clope sans aucun dispositif serait pour moi impossible, je suis incapable d’une telle rigueur envers moi-même et je tiens trop à mon couple. Ayant déjà fait l’essai il y a quelques années et ce, sans aucune aide, j’ai le souvenir que Cédric n’a pas vraiment apprécié cette période et que la reprise de la clope l’a bien soulagé ><

C’est pour cette raison que j’ai décidé, après avoir pesé le pour et le contre, de m’orienter vers une E-cigarette.

Je me suis rendue dans un Vapostore de Strasbourg le 02 janvier et j’ai fait part au vendeur de ma décision d’arrêter de fumer. Après m’avoir questionnée sur mes habitudes de fumeuse, il en en a conclu que j’étais une « petite fumeuse », ce qui m’a déjà fait plaisir, je n’ai d’ailleurs pas manqué de gratifier Cédric d’un SMS pour lui dire qu’il avait eu tord 😂

Ma fiche d’identité de fumeuse

• Marque de clopes : Gauloises blondes bleues ou Camel
• Nombre de cigarettes par jour : 5-6 en moyenne
• Nombre de paquets à la semaine : 2 paquets

Mon choix d’E-girarette : Istick basic – l’Eleaph

En fait, c’est pas vraiment moi qui ai choisit la clope, c’est plutôt le vendeur qui m’a orientée vers ce modèle car je voulais quelque chose de très simple, pas prise de tête du tout et surtout pas un truc de geek compliqué à démonter ! L’Eleaph est un modèle très simple : une batterie, un réservoir, une résistance et basta. Pour recharger la clope, c’est très simple et pour la résistance, tout pareil. Moi qui avait peur de galérer dès le premier jour je suis finalement assez tranquille, ouf !

Niveau utilisation, il faut avouer que c’est super contraignant : imagine que tu es en soirée, tu commences à peine le sevrage de clope, tu es cramponné.e à ta cigarette électronique, et là, c’est le drame, plus de batterie ou plus de liquide ou plus de résistance…pour peu que tu aies un bu crois-moi, tu le vis pas très bien et tu pars, penaude et sans volonté, à la recherche d’une clope à fumer…j’ai été pas mal de fois confrontée à ce souci, depuis un mois que j’essaie d’arrêter la clope, j’ai déjà craqué plusieurs fois en week-end, sauf que depuis un mois, je n’ai fumé l’équivalent que de 10 clopes environ, soit ma consommation sur deux jours en temps normal…

Alors, oui, passer à la cigarette électronique est quand même nettement mieux. Par exemple, j’ai réussi à courir 5 km à la salle, sans être essoufflée, j’ai arrêté mes clopes matinales et mon appartement sens moins mauvais. Tout mon entourage m’encourage et bien que je craque encore quelques fois, je pense que je vais réussir mon challenge. Pour y arriver, j’ai décidé de me détacher de l’avis des autres, de leur regard. J’ai cessé de culpabiliser quand je craque, car rien que le fait d’entamer un changement est une petite fierté. J’ai hâte de voir ce que ça va donner dans 2 mois, histoire de voir où j’en suis dans ma consommation. J’ai aujourd’hui le taux de nicotine le plus bas des liquides proposés : 3mg, ce qui est également très encourageant !

Pour le petit conseil, si tu est sur Strasbourg ou ailleurs même, on s’en fou, vas plutôt acheter ce qu’il te faut et te renseigner à la boutique « Phileas Cloud« . Le propriétaire de la boutique est un passionné, les prix sont moins chers et des ateliers DIY sont régulièrement organisés, alors n’hésite pas à passer y jeter un oeil !