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L’Espionne – Par Paulo Coehlo

J’ai lu pour toi : L’Espionne de Paulo Coelho

Je suis une très grande fan de Paulo Coelho, mais je suis surtout obsédée par les histoires de Femmes, celles qui, à des époques qui ne s’y prêtaient pas, ont décidé de construire leur propre chemin de vie, celles qui ont subit les pires choses, mais qui ont su garder la tête haute.

Je m’identifie beaucoup à elles car ce sont mes héroïnes, mes modèles, c’est exactement ce genre de femmes que je veux être ; de Jackie Kennedy à Simone Veil, j’ai lu tous bien des ouvrages concernant la vie de ces femmes fortes, c’est pour cette raison que je n’ai pu m’empêcher d’acheter « L’Espionne » de Paulo Coelho, l’histoire d’une femme qui voulait seulement être libre et qui s’est vue être fusillée, simplement pour ce fait.

Insaisissable, forte et indépendante. Voilà les mots qui définissent le mieux Margaretha Geertruida Zelle, plus connue sous le nom de Mata Hari. Autrefois épouse bafouée, soumise et battue, la jeune femme décide de reprendre sa vie en mains et de partir enfin, vivre sa vie librement. C’est en vendant ses charmes – nombreux selon les dires des hommes l’ayant côtoyée – que la jeune femme se fait une place dans la Haute Bourgeoisie Parisienne. Se faisant plus d’amis que d’ennemis – qui saurait rester de marbre devant ces cheveux de jais et ce regard noir si intense ? – Mata Hari créer la vie qu’elle a toujours voulu avoir, mais à quel prix ?

Mata-Hari-debout-robe-longue

C’est au travers d’un ouvrage mêlant faits réels et fiction que Paulo Coelho nous emmène dans la vie trépidante et sensuelle de celle qui autrefois, était l’emblème de la séduction, de l’oisiveté et de l’élégance. Nous apprenons son enfance, ses traumatismes et ses blessures, celles qui l’auront fait devenir « Mata Hari« . Mais Mata Hari était-elle seulement une véritable espionne ? Accusée – on ne saurait dire à tord ou à raison – et condamnée pour espionnage pour le compte des Allemands en 1917, fusillée la même année, c’est surtout pour sa soif d’indépendance, sa liberté de corps et d’esprit que « l’espionne » aura été jugée, par une société patriarcale n’acceptant en aucun cas sa façon de vivre décousue et fantasque.

C’est sur les planches Parisiennes, au sein même d’un Musée que Mata Hari se dévoile pour la première fois, en se dénudant sur scène devant des centaines de spectateurs interloqués, voire choqués mais surtout hypnotisés par sa grâce et sa sensualité. Femme aux milles visages, Mata Hari accepte plus tard la proposition d’un Homme, celle de devenir Espionne pour le compte de l’Allemagne pour pouvoir enfin retourner vivre à Paris. On lui donne le nom de code H41, elle sera finalement « agent double » et préfèrera ne pas trahir la France, son pays de coeur. Elle finira par être arrêtée pour espionnage, mais c’est sans aucune preuve tangible que Margaretha finira fusillée puis enterrée dans une fosse commune…

Une femme libre est une femme dangereuse, c’est ce que nous apprend cet ouvrage fort intéressant, qui met Mata Hari à nu, bien plus encore qu’elle n’aurait pu l’être sur scène. Attention, livre à dévorer d’urgence !

Se lit très facilement, pas de longueurs dans la scénarisation de l’histoire, beaucoup de passages mélangeant des échanges épistolaires et la réalité. Paulo Coelho a su mixer avec brillo fiction et réalité, qu’à cela ne tienne, on se laisse prendre dans l’histoire et cela nous donne envie d’en savoir plus, beaucoup, beaucoup plus même sur la vie de cette femme étonnante ! Merci Paulo, t’as géré !

Cha’

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